2008 Anor |
Mardi, 30 Septembre 2008 14:44 |
Récit de la colocaté 2008 Nous voici au bout du monde. La Neuve Forge…. A quelques kilomètres de la Belgique.
Nous somme partis dimanche de Saint Hippo. Trois enfants manquaient à l’appel. Ils ne sont plus que 19. Trois adultes, Marie Claire, Eliane aux fourneaux et Francis. Sept jeunes animateurs, dont Jean Charles promu rapidement à la fonction de Directeur.
Les enfants sont bien encadrés. Beau temps toute la journée. Arrêt à Cateau Cambresis. La paroisse nous accueille pour le déjeuner. Visite du musée Matisse où des œuvres d’art veulent « révéler un peu de la fraîche beauté du monde ». D’abord en ateliers, nous apprenons la technique du découpage qu’utilisa Matisse à la fin de sa vie pour réaliser des collages, puis nous nous familiarisons à la technique des estampes (ancêtre de la photocopieuse). Ensuite visite du musée et nous apprenons (un petit peu) à découvrir une œuvre d’art. Le car nous attend pour nous conduite à Anor (59).
La maison est jolie, pas très fonctionnelle, et le soleil nous accompagne jusqu’à la fin de la journée. Installation. Nous faisons connaissance. Equipes de service, au travail ! Dîner. Célébration du soir autour de la Samaritaine. Distribution des bouteilles. Pour répondre à la demande de la Samaritaine « donne-moi à boire », nous écrivons notre soif sur la bouteille. Nous échangeons nos bouteilles. Francis a promis de les changer en vin à la fin du séjour. Coucher. Bonne nuit. La journée a été longue.
Relecture avec les animateurs. Le groupe est vraiment sympa. Tout le monde se mélange bien et rend service volontiers Il y a un parfum de bonheur. La colocaté peut devenir une œuvre d’art qui « nous révélera un peu de la fraîche beauté du monde »…
Le rythme de nos journées est bien réglé. Elles pourraient se ressembler. Sauf que ce mardi : il pleut ! Et nous voici condamnés à rester à la maison. La grande ballade en forêt est reportée.
Toute la journée nous travaillons au tableau vivant des Noces de Cana revues et corrigées par la colocaté.
Le matin, exercices du jeu de rôle afin d’apprendre à rentrer dans la peau d’un personnage. Et par petits groupes nous inventons la conversation de notre table de Cana. L’après midi nous travaillons aux décors du tableau.
Balustrade, colonnes, ciel, visages à la manière d’Andy Warhol (voir google).
Une nouveauté, nous nous mettons à chanter grâce au talent de Guillaume, accompagné à la guitare par Ming-Pierre. En veillée il faut relever les défis : reconnaître les goûts, les sons, les bruits et les mémoires…. Une fois de plus nous nous couchons un peu tard. Grâce à quoi, nous nous endormons tout de suite pour une longue nuit. Vivement demain, la météo annonce du soleil !
Mercredi. Belle journée.
Nous l’ouvrons après un petit déjeuner continental entre 8 et 9, par un temps de prière. Nous entendons l’hymne à la charité de Saint Paul : « Si dans ma vie, il n’y a pas d’amitié, je suis comme un cornet à piston qui souffle dans le vide… » Durant la matinée chaque table de Cana termine avec talent d’écrire son tableau vivant. Puis nous profitons du beau temps pour sortir à l’extérieur. Pendant l’après midi, jeu de piste en forêt
Dîner. Enquête policière en guise de veillée (breu... breu...)
Qui à volé la sono ?
Nos jeunes enquêteurs sont perspicaces Ils méritent nos applaudissements et une bonne nuit !
Jeudi La matinée est consacrée à la répétition générale du tableau vivant. C’est vraiment très bien. Tous les textes sont imaginés par les enfants. Puis comme il fait beau, nous profitons de l’extérieur pour quelques ballons prisonniers, foot et autres jeux bizarres. Le grand jeu d’après midi remporte un franc succès. Maintenant nous nous mettons au travail pour la veillée cabaret. Tous doivent participer.
Tous participent. Tous participent même à l’atelier cuisine pour améliorer l’ordinaire. C’est la fête qui nous révèle de nombreux talents.
« Lavez vous les dents, au lit, bonne nuit ». Nous entendons ce refrain pour le dernier soir.
Vendredi Snif ! snif ! D’ailleurs le temps gémit de notre départ. Grand rangement dans la maison. Il faut retrouver ses affaires. Et laisser les lieux le plus propre possible. C’est difficile avec la boue, et les allers et venus. Les amateurs (trices) s’en donnent à cœur joie. Merci pour ça, merci pour tout. Le car nous attend, mais nous prenons le temps pour un temps de prière.
« Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux ». A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et s'écria: « O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d'avoir révélé aux petits et aux enfants ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits. Oui, Père, tu as bien voulu qu'il en soit ainsi. Puis Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit à eux seuls: < Car, je vous le déclare, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l'ont pas vu, et entendre ce que vous entendez, mais ne l'ont pas entendu.>> Luc 10
Les fenêtres du logo de St Hippo ont été découpées. Un vrai Matisse. Formes et contre forme. Sur les formes chacun écrit son merci au Seigneur pour ces belles journées. Cette belle œuvre d’art que nous avons écrit ensemble chaque jour.
Sur la route nous faisons halte pour déjeuner dans une ferme modèle que nous visitons. Vaches, veaux, lait.
Nous apprenons à faire du beurre qui nous servira au petit déjeuner à Paris.
Une étape bien accueillante. Retour, on parle, on chante, on papote, on joue.
On est heureux ! On va retrouver nos parents...
Cet article provient de Saint-Hippolyte.net |
Mis à jour ( Jeudi, 04 Décembre 2008 09:06 ) |